mad pride 2025

11 octobre

la Mad Pride revient

pour porter la voix deS personnes consternées par la psychiatrie

LE MANIFESTE

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REJOINDRE LES COLLECTIFS

MANIFESTE
DE LA MAD PRIDE 2025

Après Toronto, Vermont, Dublin, Séoul, Marseille, Genève, Londres, Madrid et Bilbao, la Mad Pride ou marche des fiertés folles revient en 2025 partout en France pour porter la voix des personnes consternées par la psychiatrie

pour une société humaine soutenable

Le soin comme la société doivent être construits à partir de ce que nous sommes toustes et non nous insérer au forceps dans un système social et économique pathogène.

Nous les fol-l-es sommes l'incarnation humaine du désordre psychologique que crée ce système d’oppression. Et notre rôle n'est pas de tenter désespérément de se conformer à ce moule qui nie et nous détruit du fait de notre différence de fonctionnement.

Nous sommes la preuve vivante que ce monde n'est pas soutenable pour la vie et l’humain tout comme pour l’environnement.

Inventons un monde soutenable avec celleux qui ne peuvent pas vivre autrement que dans un modèle de société où la part d’humanité et la spécificité de chacun peut s’exprimer.

rien sur nous sans nous

Nous revendiquons le droit à la différence, la dignité à exister en société à travers une mobilisation sociale qui dépasse le champ de la psychiatrie pour lutter ensemble contre toute forme de discrimination.

La Mad Pride 2025 a pour objectif de dénoncer l'enfermement et les soins sans consentement. Nous revendiquons des lieux de soins à taille humaine, des lieux de répit où se réfugier et allant dans le sens d'un soin communautaire, il nous faut aussi des lieux pour simplement pouvoir se réunir, tisser du lien au-delà de l'urgence de la crise pour que l'alternative à l'hospitalisation ne soit ni la rue ni la prison.

Répondre aux déterminants sociaux qui conditionnent les troubles psychiques serait une manière de faire de la prévention plutôt que de la répression de la folie.

NOUS REVENdiQUONS

Parce que les violences psychiatriques et le tout-médicament ne sont pas conciliables avec le respect des droits humains

Abolition de la contention

En 2022, 11% des personnes hospitalisées sans leur consentement ont eté attachées et 40% mises à l'isolement, seuls 18 établissements en France ont déclaré ne pas attacher leurs patient•es.